L’humour, un bon médicament

Pour être en bonne santé, prendre :
-une cuillère à soupe de grimaces ou de gestuelles
-une injection par intraveineuse d’humour, d’observation et d’écoute de votre environnement immédiat
-une gélule de blagues subtiles
-un cachet contre les mots de tête
-un verre d’eau-de-vie
-une dose « Dolly-amour »
-un spray de calembours à asperger dans la bouche
-un comprimé d’optimisme à sucer (en cas de flop !)
-un sirop d’humour caustique (surtout devant quelqu’un qui vous a agacé !

Si le mal persiste (c’est-à-dire, vous êtes morose, incompris) : un suppositoire d’autodérision

Cette prescription fantaisiste rappelle qu’au niveau physiologique et médical, l’humour et le rire offrent de multiples usages et avantages.

Loin d’être un médicament (mais alors sans contre-indications !), l’humour s’avère un excellent outil pour améliorer la santé physique et psychique des « pauvres rigolos » que nous sommes ! les toubibs et guérisseurs d’antan le prouvent.
Dès l’Antiquité, plusieurs médecins, dont Hippocrate, prescrivaient le rire à leurs patients. Ce procédé était un excellent remède pour guérir les maux du cœur et de l’esprit de leurs patients. Chez les Amérindiens, chaque tribu avait un sorcier comique. Ces drôles de thérapeutes faisaient rire la personne malade jusqu’à ce qu’elle guérisse (les toubibs du XXIe siècle froncent les sourcils de trouille !).

En ce début de XXIe siècle, des études scientifiques, très sérieuses, expliquent les effets bénéfiques du rire et de l’humour.

Du vécu : Lors d’un des exercices dans le cadre d’une formation en EHPAD «jouer au clown thérapeutique » une infirmière me dit « Je me suis déguisée et suis allée à la rencontre d’un des résidents que je suis. Habituellement, il était complètement renfermé. Là, il était transformé. Il a joué avec moi. Il avait rajeuni de dix ans ».