L’optimisme au rendez-vous de notre quotidien

Dans notre période morose appuyée par des râleurs souvent nantis, l’optimisme est une forme de penser et d’agir plus que nécessaire. Pourtant, j’entends déjà des lecteurs me dirent que ce concept n’est pas sérieux et qu’il est réservé aux bigleux rentrant chez un opticien ! Et bien non, ce n’est pas une fuite en avant. J’aime bien d’ailleurs cette définition qui le caractérise. Un certain Alexandre Lockhart, général anglais, écrivait (avant peut être de perdre une bataille !) que « L’optimiste ne refuse jamais de voir le négatif des choses ; il refuse simplement de s’y attarder ».

L’optimiste lui va simplement ne va pas voir le problème, mais la solution à trouver !

Nous avons tendance à constamment voir le négatif de notre vie (rassurez-vous, je tombe aussi dans ce genre de panneau !) et surtout des événements qui se déroulent. Peut-être par masochisme  inconscient, on se remémore un souci, on le tourne dans tous les sens pendant des jours, voire pendant des semaines dans notre pauvre cerveau au risque de faire cramer des milliers de neurones !  L’optimiste lui va simplement ne va pas voir le problème, mais la solution à trouver !

Ridicule d’avoir grossi à tel point un pseudo désagrément !

Il y a des phases de la journée où un problème prend des proportions gigantesques. Le soir, la panne d’ordinateur, la facture à payer, le petit bobo de santé… culminent au 50e étage de nos préoccupations. L’incendie tragique nous guette ! Oh miracle, le lendemain matin, alors que nous sommes frais et dispos, notre feu intérieur s’est éteint. Tout va bien, on se trouve ridicule d’avoir grossi à tel point un pseudo désagrément !

Ces manifestations corporelles et/ou mentales peuvent également avoir des répercutions dramatiques.  Le psychanaliste Guy Corneau l’explique très bien dans son livre La guérison du cœur : «Le cerveau ne fait pas la différence entre un mal réel et un mal imaginaire ». Dans son ouvrage, le thérapeute relate, cette histoire saisissante : « Un étudiant allergique aux roses, sa vie durant, a fait son possible pour éviter son contact. Un jour, pourtant, il rentre chez lui et découvre que sa mère en a mis un gros bouquet au centre de la table du salon. Malgré tous les traitements de désensibilisation qu’il a reçus, l’étudiant a une réaction telle qu’on doit l’emmener d’urgence à l’hôpital et lui faire des piqûres. Or ces fameuses roses étaient… en plastique ! » En fait, persuadé que son problème était bien réel « le prisonnier de ses peurs » avait mis en place, avec son cerveau, des processus… de maladie et d’autodestruction.

Bon, je vous laisse, je dois aller réconforter un ami qui fait une crise de pessimisme. Il a perdu son moral on ne sait où! Nous allons goûter une liqueur d’optimisme. C’est le seul breuvage qui ne soûle pas !

Un conseil :

Comme diraient les adolescents, cool, cool, prenez la vie du bon côté. Sachez savourer le temps présent avec sérénité !

Ou dans mes formations ou ateliers

Si vous avez envie de continuer cette réflexion et surtout la vivre, je vous invite le jeudi 11 avril à Paris de 18h30 à 21h30 à notre prochain atelier : L’optimisme en action que j’anime avec Karine Alleon.

Pour en savourer plus :

Philippe Gabilliet, Eloge de l’optimisme, Ed Saint-Simon.

Un film : Demain, de Cyril Dion et Mélanie Laurent